[Mikhail Shereshevsky] Endgame Strategy

Endgame Strategy
M.I. Shereshevsky
translated by K P Neat

https://www.chessable.com/author/MikhailShereshevsky/

Pergamon Russian Chess Series

Pergamon Press / 1985

Foreword to the English edition (A. Yusupov)

Introduction

1. Basic principles of endgame play (S. Byelavyenets)
2. Centralization of the king
3. The role of pawns in the endgame
4. The problem of exchanging
5. "Do not hurry"
6. Schematic thinking
7. The principle of two weaknesses
8. The struggle for the initiative
9. Suppressing the opponent's counter-play
10. Positions with an isolated d-pawn
11. The two bishops
12. The 3-2 Queen-side pawn majority
13. Complex endings

Index of players

Index of material

M. Shereshevsky's book Endgame Strategy was published in the USSR in 1981.
The author, one of the strongest players in Byelorussia, has recently been working
as a trainer. In his lessons with young players Shereshevsky has made use of the endgame
teaching methods of one of the country's leading trainers, M. Dvoryetsky, and
has worked out a definite system.
This book contains an interesting selection of endings. Along with classic examples
there are endings both of leading modem grandmasters, as well as of less well
known players. The author aims in the first instance to explain the course of the
struggle, penetrate into the psychology of the players' actions, and to focus the
readers' attention on the turning points and characteristic mistakes. In contrast to
the majority of works on the endgame, the book is divided into chapters not according
to material, but according to the playing methods which are most characteristic
of the given group of endings. The names of certain chapters have an unusual ring:
"Do not hurry", "The problem of exchanging", "The principle of two weaknesses",
and so on. For this English edition the author has added a number of endings played
in recent times, as well as endings from games by the strongest English players.
The main value of the book, in my opinion, lies in the fact that it contains
specific advice and recommendations on how to improve endgame technique, for
which the practical player will sometimes search in vain when studying multi-volume.

Reference books on the endgame.

https://archive.org/details/endgame-strategy

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https://ruchess.ru/en/persons_of_day/mikhail_shereshevsky/

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Mikhail Shereshevsky, Stratégie de fin de partie du mardi 7 mai 2024 : Critique de livre par Uwe Bekemann

« Endgame Strategy » de Mikhail Shereshevsky est basé sur une œuvre du même nom qui est devenue un classique et a été publiée par Everyman Chess en 1994. Son contenu a été révisé, mis à jour et élargi pour la nouvelle édition, désormais publiée par New In Chess (NIC), en 2022. Le présent ouvrage se concentre sur les propres analyses de l’auteur, comme l’indique l’éditeur dès les premières pages, de sorte que, par rapport à l’édition originale russe, de nombreuses citations d’autres auteurs ont été omises.

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Parce que le jeu de fin de partie moderne sous l’influence de l’ordinateur présente quelques différences par rapport à celui de l’époque de la première édition, l’accent a également été mis sur cela.

Tout d’abord, un mot sur l’auteur : Mikhail Shereshevsky est un maître international, un entraîneur et un auteur. Il est d’origine biélorusse et est répertorié comme joueur russe par la FIDE. Il a émigré en Bulgarie en 1990.

« Endgame Strategy » contient 15 chapitres consacrés aux principes les plus importants de la stratégie de fin de partie. Dans certains cas, le lecteur peut déjà se rendre compte à partir du titre du chapitre quel sujet spécifique l’attend dans le chapitre, par exemple « Centralisation du roi », « Le principe souvent deux faiblesses », « L’initiative en fin de partie » ou « Défendre les positions inférieures ». Dans certains cas, les conseils concrets sur la gestion des fins de partie sont cachés derrière un titre de chapitre abstrait tel que « Ne vous pressez pas » ou « Presser le sang d’une pierre ».

Shereshevsky utilise 228 exemples, la plupart d’entre eux proviennent de la pratique des tournois mais peuvent aussi être des études, pour discuter des principes sur lesquels le joueur peut baser sa planification de fin de partie. Il s’intéresse principalement aux motifs sur lesquels un plan peut être basé. Le lecteur apprend à planifier en étant initié aux principes utiles, et ceux-ci sont expliqués afin de lui permettre de reconnaître la possibilité de jouer en utilisant un principe dans ses propres jeux et de l’appliquer ensuite de manière qualifiée. Par exemple, il s’agit de reconnaître la constellation dans laquelle la centralisation du roi peut être utilisée et la manière possible de la mettre en œuvre. De même, le joueur doit se rappeler la possibilité de jouer contre les faiblesses de deux adversaires lorsqu’ils ont guéri. Une fois qu’il a reconnu ces faiblesses dans la position de son adversaire, il peut planifier son jeu en conséquence. Des aspects de la tactique de fin de partie peuvent ensuite être ajoutés lors de la réalisation de son plan.

L’auteur explique en détail. La proportion de texte dans cet ouvrage est donc élevée. Les variantes incluses illustrent la réalisation concrète d’un plan ainsi que d’éventuels chemins erronés. Les explications sont conçues de manière à ce que même les joueurs moins expérimentés puissent en faire bon usage.

De nombreux diagrammes aident le lecteur à travailler sur les exemples, la plupart d’entre eux commencent par une position de jeu avancée.

Maintenant, la question peut se poser de savoir quelle valeur un livre tel que « Endgame Strategy » peut avoir pour le joueur d’échecs par correspondance moderne qui a les bases de table à sa disposition pour son jeu de fin de partie et qui peut utiliser des moteurs puissants. Ces outils ne peuvent pas remplacer une stratégie de fin de partie qualifiée. Les bases de table ne couvrent que des positions avec quelques pièces et les moteurs ne peuvent pas calculer toutes les lignes possibles en termes concrets.

J’ai vérifié quelques exemples de positions du livre avec plusieurs moteurs pour voir si leurs propositions calculées correspondent aux résultats du livre. Je me suis concentré sur des exemples dans lesquels il y a encore beaucoup de matériel sur le tableau. Dans la plupart des cas, les moteurs n’ont pas trouvé la trajectoire stratégique recommandée au début. Cependant, lorsque je leur ai montré cela par la suite, ils ont changé leurs recommandations. Un exemple intéressant de cela peut être trouvé à la page 31, qui montre une partie entre Sokolov et Kortchnoï de 1987, dans laquelle le résultat de calcul le plus fréquemment suggéré correspond au coup exécuté par Kortchnoï dans la partie, mais qui n’était pas la meilleure option. La centralisation de principe du roi était la meilleure alternative.

Si le joueur d’échecs par correspondance connaît les principes de la gestion stratégique des finales, il peut viser une position stratégique favorable à l’avenir à partir de la position actuelle.

À la page 119, l’auteur fait une déclaration remarquable qui s’applique également aux joueurs d’échecs par correspondance : il explique que dans les échecs modernes d’aujourd’hui, les positions d’ouverture peuvent être des positions de finale, ce qui fait référence à la transformation de certaines variations d’ouverture en finale. Selon ce point de vue, la stratégie de fin de partie est déjà pertinente en tant que sujet dans le choix des ouvertures.

Conclusion : « Endgame Strategy » est un manuel classique qui, en raison de sa révision, de sa mise à jour et de son expansion, fournit au lecteur un guide moderne de la planification stratégique des fins de partie dans ses jeux. Je considère que le lecteur cible principal est les joueurs de club, mais le livre peut également être utilisé par des joueurs moins expérimentés.

Le joueur d’échecs par correspondance moderne qui travaille avec des bases de table et des moteurs peut également tirer profit du livre, car il lui montre comment sa planification stratégique peut incorporer des aspects qui ne sont pas absolument calculables pour les moteurs ni qui sont devenus superflus en raison du contenu des bases de table.

L’exemplaire de la critique a été aimablement fourni par Schach E. Niggemann

(www.schachversand.de).

[Uwe Bekemann]

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